09 septembre, 2006

Mon Amour

"Il faut se quitter souvent pour s'aimer toujours, mais là où on s'aime, il ne fait jamais nuit" (dicton africain)

Ses yeux nimbés d'éclat de vie
Et sa nuque en offrande
J'ai envie de la croquer, de la mordre
Et de saupoudrer le tout
De battements de cils.

J'ai enfilé les secondes coincées
Entre des dialogues équivoques
Et des sous-entendus analogues:
"Donne-moi tes minutes
Que j'en fasse notre heure d'azimut",
Que je lui ai dit.
"Laisse échapper tes respirations:
Elles deviendront des parenthèses,"
Qu'il m'a répondu.

Et j'ai pensé
Que j'aimerais avoir
Le souffle d'escalader
Les idées reçues,
Les réponses préconçues,
Pour y planter
Mes mots d'andouille.

À partir d'aujourd'hui
Les promesses non tenues
Je les colle sous la table.
Elles deviendront sûrement
Des chewing-gum d'instants
Transformées en bulles de légèreté.

Préférant toujours
Le futur antérieur
Au passé simple
J'échappe les comètes
Que j'ai plein la tête
Je suis en orbite,
Je gravite et je dévore
Sa planète, mon univers, mon plus beau décor
Je l'aime, encore.

2 Comments:

Blogger Anne-Marie Spin le Monde said...

YÉÉÉÉÉÉÉ!!!!
Happinesssssssssssss!

Je l'aime ta tête Madame Pie.... elle transforme la vie en poésie. C'est l'effet de la Gaspésie?

1:46 p.m.  
Blogger Karo Lego said...

J'aime aussi beaucoup. J'ai envie de faire mienne, que cette poésie, par ce jour tout gris. Coller les chewing gum d'instants perdus, "de promesses non tenues pour en faire des bulles légères."

Mon amour... je l'aimerai toujours;) là où il ne fait jamais nuit.

ahhhhhhhhhhh belle poésie chère Pie.

9:12 a.m.  

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